Nos principes sont la colonne vertébrale de nos postures individuelles et collectives.

L’absence de mandat nominatif

La population n’est pas désignée nominativement comme elle peut l’être dans les approches judiciaires ou administratives de la marginalité et des situations de ruptures sociales. Pour autant, notre mandat social permet le repérage dans le temps et dans l’espace de situations de détresse sociale.

La libre adhésion

Il s’agit d’une démarche volontariste inscrite dans le temps et respectueuse des espaces de vie des personnes et des moments favorables à « aller vers », à la rencontre de l’autre. Ce principe reconnaît explicitement aux jeunes la nécessité d’être libre pour adhérer.

La confidentialité des informations

Pour nous, le respect de ce principe est une obligation légale et une posture éthique.
Une obligation légale :
Le respect de l’anonymat est inscrit dans les textes fondateurs et les travailleurs sociaux en prévention spécialisée, participant à une mission d’Aide Sociale à l’Enfance, sont soumis au secret professionnel
Une posture éthique :
L’engagement partagé est construit dans une relation de confiance. Le respect de la confidentialité de ce qui nous est confié représente, pour chacun, une garantie. C’est sur cette base relationnelle que nous pourrons œuvrer ensemble.

Le partenariat

 Le partenariat est indispensable, il doit être souple et adapté à l’évolution des jeunes et des groupes auprès desquels nous intervenons. Faciliter l’accès des jeunes à la formation, aux loisirs, aux droits les plus élémentaires (logement, sécurité et protection), suppose que l’on ne peut agir seul.

Pour l’APS du Pays des Gaves, le partenariat doit combiner entre les acteurs : de la collaboration, de la coopération et de l’articulation dans nos échanges, nos actions, nos réponses et nos spécificités. Cela suppose des relations qui reposent sur des interdépendances mais aussi une organisation, une concertation et un travail commun.

La présence sociale

Nous souhaitons une présence sociale active et participative, par les actions menées avec les jeunes et les divers partenaires afin de partager nos regards respectifs.
Cela se traduit par :

            – Le travail de rue qui consiste à aller vers les jeunes, sur les espaces publics qu’ils occupent et investissent. L’éducateur de prévention spécialisée est alors une personne ressource repérée.
            – La participation des administrateurs en étant présents aux manifestations et temps forts de la vie sociale locale.
            – La participation aux débats en apportant notre contribution à l’élaboration des politiques publiques.

La présence sociale ainsi déclinée nous apporte une connaissance spécifique du territoire, de ses enjeux et surtout de ses ressources, dont la finalité reste la prévention des risques de rupture chez les jeunes.